Dans l’urgence, le prêtre Père Roshan Corderian a ouvert les portes de sa paroisse à Mersin, à environ 250 km d’Antakya. Père Mariusz, un père capucin de Pologne, revient sur le lancement du refuge : « Dans les premiers jours après le tremblement de terre, nous avons accueillis des survivants. Ils et elles n’osaient plus remettre le pied dans leur appartement. Quelques temps plus tard, des personnes des zones les plus durement touchées nous ont rejoint. »
A l’heure actuelle, une soixantaine de personnes vivent encore dans l’abri de fortune à Mersin. Elles peuvent y dormir, y manger et bénéficier de l’aide psychologique d’une équipe polonaise. Le refuge de Mersin reçoit un soutien financier du réseau Caritas pour acheter la nourriture, l’équipement et couvrir les frais de fonctionnement.