En Pologne, un certain nombre de points frontaliers ont été mis en place pour fournir une assistance sous diverses formes : nourriture, biens de première nécessité, informations, protection des mineurs non accompagnés. Fin mars, Caritas Pologne a signalé que plus de 8.400 personnes réfugiées étaient hébergées dans les 130 centres de Caritas répartis dans le pays. En plus, son ancrage local a permis de faciliter le logement de près de 30.000 personnes exilées dans des maisons privées.
En Roumanie, plus de 340.000 réfugié-e-s ont franchi la frontière, dont près de 90 % de femmes et d’enfants. Les structures locales de Caritas gèrent actuellement 12 centres de transit et d’information qui fournissent un hébergement à court terme, de la nourriture et des services de base.
Caritas Moldavie fournit également un abri aux réfugié-e-s ainsi que de la nourriture, des soins psychologiques et l’accès à l’éducation pour les nombreux enfants venus d’Ukraine. En collaboration avec le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), une aide en espèces est aussi organisée.
Dans d’autres pays voisins de l’Ukraine, les organisations locales de Caritas se mobilisent aussi face aux déplacements des Ukrainiens et Ukrainiennes. L’ancrage local de Caritas et son réseau mondial sont une base solide pour mobiliser rapidement des ressources et étendre les efforts humanitaires. Bien entendu, les organisations coopèrent avec d’autres organisations locales et agences internationales. La guerre en Ukraine illustre une fois de plus l’importance d’avoir des organisations ancrées localement qui puissent organiser l’aide humanitaire d’urgence.