CONTEXTE : ACCUEIL ET PRESSION SUR MOYENS DE SUBSISTENCE
Notamment dû aux multiples conflits et insécurités dans son voisinage, l’Ouganda est depuis des années le pays africain qui héberge le plus de personnes réfugiées. Beaucoup d’entre elles viennent de l’ouest de la RD Congo suite à l’instabilité récurrente.
Depuis 2015, 233.704 congolais-e-s ont dû fuir leur pays vers l’Ouganda. En janvier 2021, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) recensait 422.989 congolais-e-s réfugié-e-s, dont 238.290 dans les localités de Kyegegwa et Kyangwali dans la région de l’ouest.
L’afflux continu des personnes réfugiées a comme conséquence la diminution de l’espace dédié à l’agriculture familiale dans les sites villages d’accueil. Ceci risque de davantage fragiliser la résilience des réfugié-e-s à long-terme. De plus que le nombre d’activités telle que l’appui à l’entrepreneuriat et l’accès au crédit sont encore limités pour assurer des moyens de subsistance durable dans ces zones.
OBJECTIFS : RÉSILIENCE, COHESION SOCIALE ET PROTECTION
Le soutien que nous apportons aux personnes les plus vulnérables, à la fois parmi les communautés d’accueil et les personnes déplacées, repose sur deux piliers :
- Soutien à la génération de revenus : aide à la création de petites entreprises, formation, accès au micro-crédit ; alternatives pour les groupements de femmes et les jeunes qui tirent leurs revenus de la vente de bois de chauffage ; promotion de l’agroécologie durable.
- Cohésion sociale et protection : élaboration de procédures de dépôt de plaintes en collaboration avec les communautés concernées ; formation du personnel des projets à l’intégrité et rédaction de directives éthiques en cas de problèmes ; sensibilisation des personnes réfugiées et des communautés hôtes pour promouvoir la cohésion sociale ; protection des personnes ayant des besoins spécifiques (enfants, femmes seules, personnes moins valides, mineurs non accompagnés, etc.) à travers le dialogue, l’indemnisation de tuteurs/rices et la génération de revenus. Ainsi que l’amélioration des infrastructures sanitaires de deux écoles fréquentées par des enfants réfugiés et des enfants de communautés hôtes.
PUBLIC CIBLE
Les principales bénéficiaires des activités de relance économique sont 11.920 réfugié-e-s et 5.245 personnes des communautés hôtes.
Les activités de protection vont soutenir 2 écoles primaires comptant plus de 4.000 élèves en tout. Le projet renforcera aussi la protection de 1.200 femmes cheffes de ménage, 600 mineurs non-accompagnés et 800 réfugié-e-s non-enregistrés.
Avec le soutien de la Coopération belge au développement – DGD