« Avec le projet CONEX, nous voulons fournir des informations correctes et complètes aux personnes migrantes en situation précaire ainsi qu’aux organisations de première ligne qui sont en contact avec ces personnes. Ces informations sont adaptées à chaque situation », explique Babette Boone de Caritas International.
«Il s’agit d’un projet soutenu par Fedasil”, explique Babette. “L’accent est mis sur la sensibilisation et l’orientation : des informations accessibles qui doivent permettre aux personnes migrantes de prendre une décision éclairée pour leur avenir, tout en leur donnant une idée des services vers lesquels elles peuvent se tourner pour obtenir de l’aide. La réflexion sur les perspectives d’avenir peut inclure les options de séjour légal en Belgique ou à l’étranger, ainsi que l’option du retour volontaire et de la réintégration dans le pays d’origine. »
DES INFORMATIONS CORRECTES ET ACTUALISÉES
Il est important que les services de première ligne et les volontaires, qui sont en contact direct avec les personnes migrantes en situation précaire, disposent d’informations correctes et actualisées. Ou du moins, qu’ils et elles sachent où et à qui s’adresser pour obtenir ces informations. C’est pourquoi Caritas International souhaite fournir des informations de manière humaine et transparente aux personnes migrantes sans titre de séjour, ainsi qu’aux travailleurs et travailleuses du secteur humanitaire qui entrent en contact avec elles.
RENCONTRES AVEC LES DIASPORAS ET LE PERSONNEL DE PREMIERE LIGNE
Diverses actions et activités sont organisées dans le cadre du projet CONEX. « Nous collaborons principalement avec les diasporas et les organisations de première ligne afin d’entrer en contact avec les personnes migrantes sans titre de séjour. Ceci afin de les informer des opportunités existantes », explique Babette. « En 2021, nous avons donné des séances d’information au personnel de première ligne et aux personnes clés des diasporas. Par la suite, nous avons également donné des sessions d’information aux personnes migrantes en situation précaire afin de leur présenter le soutien que Caritas peut leur apporter. »
De nombreuses informations erronées circulent sur les procédures de séjour, le retour volontaire et la réintégration. La communication à ce sujet n’est donc pas toujours aisée. « Il est essentiel d’avoir des contacts directs avec les personnes migrantes et les diasporas. Cela permet de capter les signaux de manière directe et efficace, d’offrir des informations correctes et claires ainsi que d’orienter les personnes au sein du réseau. »
MATéRIEL DE COMMUNICATION
Caritas International crée également du matériel de communication à propos du retour volontaire et de la réintégration. « Nous collaborons avec nos partenaires dans les pays d’origine, qui sont impliqués dans le retour et la réintégration, afin de faciliter l’accès à l’information. Celles et ceux qui se posent des questions sur le retour volontaire peuvent également s’informer de manière très accessible grâce aux podcasts que nous avons produit. » poursuit Babette.
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DROITS SOCIAUX ET PROCÉDURE DE SÉJOUR
« L’un des principaux objectifs du projet est d’atteindre les personnes qui rencontrent des difficultés pour accéder à l’information. Lors des sessions d’information, nous transmettons, entre autres, des informations sur les droits sociaux des personnes migrantes sans résidence légale, ainsi que sur les différentes procédures de résidence en Belgique. Nous expliquons également l’aide que Caritas International peut fournir et à quelles autres organisations s’adresser pour certaines questions spécifiques. » précise Babette.
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AIDE À LA RÉINTÉGRATION
« Je sais que de nombreuses personnes quittent notre pays parce qu’elles n’ont plus d’espoir », déclare Arnoldo Urbina de Caritas Santiago de Maria, l’une des organisations partenaires de Caritas International en Amérique latine. « De nombreuses personnes sont toutefois revenues frustrées. Elles n’ont pas trouvé ce qu’elles cherchaient en Belgique. Elles doivent néanmoins savoir que toutes ces expériences sont précieuses. La situation dans le pays d’origine n’est pas simple mais nous y arrivons d’une manière ou d’une autre. Si les personnes envisagent de revenir dans leur pays d’origine, nous sommes là pour les accueillir et les guider. »
« Depuis 2020, nous travaillons de manière systématique avec les personnes qui reviennent de Belgique », explique Arnoldo. « Nous les accompagnons pour qu’elles se réintègrent après leur retour, car ce n’est pas toujours facile. Ces personnes choisissent principalement de créer une petite entreprise ou d’utiliser leur aide à la réintégration pour payer un loyer ou acheter des meubles. Bien sûr, tout dépend de leur situation et des options qui s’offrent à elles. Nous sommes là avec toute notre équipe pour les aider. »
contactez-nous
Vous avez des questions concernant les droits sociaux des personnes sans titre de séjour, les procédures de séjour en Belgique ou le retour volontaire et la réintégration ? N’hésitez pas à prendre contact avec nous :
Babette Boone – b.boone@caritasint.be – +32 476 864340
