Aujourd’hui, Cyprien va bien. Mais il vient de loin, au propre comme au figuré. Il y a deux ans, il a fui suite à des menaces de mort de la part de l’armée burundaise. « Je suis venu en Belgique car j’y ai de la famille et des amis », explique-t-il. « Mais j’étais très malade à mon arrivée et j’ai dû être opéré. »
L’équipe de Caritas à Anvers accompagne des personnes réfugiées qui, comme Cyprien, ont introduit une demande de protection internationale et ont des soucis de santé. Grâce un soutien médical et/ou psychologique adapté, celles-ci sont capables travailler et de vivre de manière autonome. Caritas met 15 appartements à leur disposition à Anvers, dans lesquels elles peuvent résider tout au long de la procédure. Fedasil, l’instance responsable de l’accueil des demandeurs/euses de protection internationale en Belgique, identifie qui remplit les conditions pour bénéficier de cet accompagnement.